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Les musulmans célèbrent deux fêtes principales dans l’année : « ‘Aïd à al-fitr » (la fête de la rupture du jeûne annonçant la fin du mois de Ramadan) et « ‘Aïd al-adha » (la fête du sacrifice en commémoration du sacrifice du prophète Ibrahim, que la Paix de Dieu soit sur lui). Mais les fêtes en islam ne sont pas de simples occasions pour organiser des cérémonies festives ou pour se réunir autour d’un festin bien que cela en fasse partie. En effet, au-delà de leur dimension festive, l’islam vise à réaliser à travers ces deux fêtes des objectifs d’ordre spirituel et humanitaire. Dimension spirituelle de l’Aïd La dimension spirituelle se manifeste à travers l’Aïd dans la mesure où cette fête commence par la célébration de la Prière, par le « takbir » (dire allahou akbar », le « tahlil » (dire la ilaha illallah), le « tahmid » (dire al-hamou lillah). La fête de l’Aïd en islam est ornée d’invocations. Les…

Si la fête de l’Aïd coïncide avec le vendredi : Après avoir accompli la prière de l’Aïd doit-on obligatoirement accomplir celle du vendredi ? Il existe à ce sujet  quatre avis : – Obligation d’accomplir la Prière du vendredi pour les habitants de la ville et de ses environs. Ceci est l’avis des hanafites et des malikites conformément à la portée générale du verset coranique : « Ô vous qui avez cru ! Quand on appelle à la Salat du vendredi, allez à l’invocation de Dieu et laissez toute transaction» (62 : 9) et aux hadiths à portée générale stipulant le caractère obligatoire de la Prière du vendredi et mettant en garde contre son délaissement. On interrogea l’imam Malik à ce sujet, il dit : « On ne m’a pas informé que quelqu’un a dispensé les gens habitants aux environs de Médine à l’exception de ‘Othman. Ibn al-Qasim dit : « Malik ne partage pas ce qu’a fait ‘Othman. Il estimait que…

Sacrifier une bête le jour de la fête du sacrifice (le 10ème jour de dhoul-hajja) est un rite instauré par l’islam. Dieu dit : « Accomplis la Salat pour ton Seigneur et sacrifie » (108 :2) D’après Anas ibn Malik (que Dieu l’agrée) : « le Prophète (BSDL) sacrifia deux béliers, gros, blancs, cornus. Il évoqua le nom d’Allah (en disant bismillah), prononça le takbir (Allahou akbar), posa son pied sur leur flancs et les immola de sa main » ( al-Boukhari et Mouslim). D’après une autre version rapportée par Mouslim d’après Aïsha (que Dieu l’agrée), le Prophète (BSDL) dit (en immolant) : « Au nom d’Allah (bismillah). Seigneur Dieu ! Accepte ceci de la Part de Mohammad, de la famille de Mohammad et de la communauté de Mohammad » Le Prophète (BSDL) encouragea « le sacrifice » en disant : « L’homme ne peut accomplir, le jour du sacrifice, un acte plus aimé de Dieu que l’immolation d’une bête » (At-Tirmidhi) Le statut juridique du « sacrifice »  La majorité des savants…

Parmi les caractéristiques générales de la morale du Prophète (saws) figure également la modestie. Cheikh Moncef Zenati nous explique en quoi cette qualité est intrinsèque au Prophète (saws). En effet, il ne supportait pas qu’on lui fasse des révérences malgré le pouvoir qu’il avait, mais il était le premier à visiter les faibles, à saluer les enfants, à rendre service …

Le montant de la zakat Concernant le montant de la zakat du fitr, la tendance littéraliste le limite à un sâ‘ (quatre doubles poignées) de dattes, d’orge, de raisin sec ou de « aqit » (sorte de fromage asséché) conformément au sens littéral du hadîth d’Ibn ‘Umar, excluant ainsi tout autre produit, s’opposant farouchement à l’idée de donner la valeur monétaire de cette zakat. Quelle est donc la finalité de la zakat Al-fitr ? Ibn ‘Abbâs nous l’explique en disant : « Le Messager de Dieu (saws) a prescrit la zakat d’Al-fitr pour purifier le jeûneur de toute parole futile et de tout propos obscène. C’est également une nourriture pour les nécessiteux. Pour qui s’en acquitte avant la prière, ce sera une aumône agréée, et une simple aumône pour qui s’en acquitte après la prière »[1]. Cette finalité est confirmée dans le hadîth : « Epargnez-leur la mendicité ce jour-là (le jour de l’Aïd) »[2]. C’est dans cet esprit que…

Définition de la zakat al fitr: Zakat « al-fitr » ou sadaqa « al-fitr » est la zakat dont la cause est liée à la rupture du jeune du Ramadan. Elle fut instaurée la deuxième année de l’Hégire, la même année au cours de laquelle le jeûne du mois de Ramadan fut instauré. Elle se distingue des autres zakats par le fait qu’elle soit prélevée en fonction des personnes et non pas des biens. Obligation de la zakat al-fitr : La majorité[1] des savants s’accordent à dire qu’il s’agit d’une prescription obligatoire conformément au hadith d’Ibn ‘Omar : « le Prophète (saws) a prescrit la zakat « al-fitr », un « sa’ »[2] de dattes, ou d’orge pour chaque individu, esclave ou libre, masculin ou féminin parmi les musulmans »[3]. Finalité de son instauration : La finalité de la zakat al-fitr est énoncée dans ce que dit Ibn ‘Abbas, que Dieu l’agrée : « Le…

1- En appelant à Dieu, le prédicateur doit réviser son intention en visant uniquement et exclusivement, par sa prédication, la satisfaction de Dieu. L’imam ash-Shafi’i dit : « J’aurais aimé que les gens apprennent cette science sans m’en attribuer une seule lettre ». 2- Le prédicateur doit se doter des nobles caractères. Il doit s’imprégner d’indulgence, de patience, et de scrupule. Il doit être affable et souriant et devra se garder de la jalousie, l’ostentation, l’extrême considération de soi, l’amour du prestige et le mépris des autres. 3- Ne pas hésiter d’apprendre d’un plus jeune, d’un moins connu, d’un moins « pratiquant » ou d’un moins savant que soi. Il ne doit pas éprouver de gêne à poser des questions sur ce qu’il ne sait pas, ni s’enorgueillir devant les apprentis. Sa’id ibn Joubeïr dit : « L’homme ne cesse d’être savant tant qu’il est en quête de savoir. S’il délaisse le savoir en pensant qu’il n’en a…