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Au sens étymologique, le terme arabe « bid‘a » est tiré du verbe « bada‘a » qui signifie : créer sans se référer à un modèle préalable. C’est dans ce sens que Dieu se qualifie dans le Coran de « badî‘u s-samâwâti wa Al-ard » (Créateur des cieux et de la terre). Le terme « bid‘a » correspond donc à « innovation », action de créer, d’inventer quelque chose de nouveau. Au sens terminologique, l’imam Ash-Shâtibî définit le terme « bid‘a » comme étant « une manière d’agir inventée dans le domaine de la religion, qui ressemble à une pratique cultuelle légale, dans l’intention de pousser à l’extrême l’adoration de Dieu ». Cette définition nous apporte des éléments de compréhension indispensables : Premièrement : D’après cette définition, la « bid‘a » correspond à l’innovation en matière de religion ; introduire quelque chose de nouveau dans le domaine de la religion. Dans ce sens, la « bid‘a » constitue un égarement qu’il faut rejeter conformément aux hadîth : « Celui qui introduit dans notre religion-ci une…

Dans cette vidéo, cheikh Moncef Zenati nous présente les caractéristiques générales de la Shari’a (la source divine, la moralité, le réalisme, l’humanisme, l’harmonie et la globalité). Moncef Zenati : Titulaire d’une maîtrise en sciences islamiques, professeur à l’Institut Européen des Sciences Humaines de Château-Chinon et auteur de nombreux livres dont : « La sunna : mode d’emploi ».

Je me permets d’ajouter ici une règle que je pense indispensable pour bien comprendre la Sunna : comprendre les hadiths à la lumière du développement des sciences modernes. Il ne s’agit point d’une invention de ma part. Les savants font allusion à cette règle pour illustrer le changement de « fatwa » en fonction du changement de connaissances.

En effet, nous avons, aujourd’hui, à notre disposition des connaissances que les savants anciens n’avaient pas. Ils ont donc fondé leurs jugements sur les connaissances dont ils disposaient à leur époque.

Les expressions des spécialistes des fondements du droit musulman concernant les finalités et les intérêts pourraient laisser entendre que leur attention est orientée principalement vers l’individu mais pas assez vers la société. Ils pourraient alors se justifier en disant que les sociétés sont constituées d’individus, et donc si l’individu est bon, toutes les sociétés seront saines, et les individus ne peuvent êtres sains que si nous préservons les éléments fondamentaux de leur vie spirituelle et profane, morale et matérielle. Quelque soient leurs justifications, il importe d’affirmer que la législation musulmane accorde un grand intérêt à la société de même qu’elle accorde un intérêt à l’individu. Elle établit un équilibre parfait entre l’individu et la société. A signaler que le premier à avoir donné aux finalités et aux intérêts une dimension collective et sociale fut sheikh Mohamed Taher ibn ‘Ashour. Cela se manifesste clairement dans son livre «maqasid ash-shari’a al-islamiyya » (les…

Certains enthousiastes font peuvent d’une extrême intransigeance au sujet de la barbe la considérant comme une obligation, voire un fondement de la religion, interdisant catégoriquement son rasage qui serait une preuve de négligence et une marque d’impiété. Pour se justifier, ils prétendent que l’impératif dans le hadith évoquant la barbe impliquerait l’obligation, de même que tout impératif dans la Sunna impliquerait nécessairement l’obligation. Cette prétention est-elle vraie d’une manière absolue, ou peut-on admettre que l’injonction du Prophète (saws) peut impliquer la recommandation et l’orientation comme elle peut impliquer l’obligation ? Dire que l’impératif implique l’obligation d’une manière générale est fortement contestable. En effet, quiconque médite les ouvrages de droit musulman « fiqh » constatera des divergences provenant des interprétations différentes des injonctions et des interdictions et ce, depuis l’époque des compagnons. Par exemple : 1-    Dieu dit : « … quand vous contractez une dette à échéance déterminée, mettez-la en écrit » (2 : 282). Les dhahirites et l’imam…

Épisode 8 : L’interdiction du meurtre et le respect de la vie en Islam. Cette vidéo est le huitième épisode d’une série intitulée : « Les qualités des serviteurs du Tout Miséricordieux ». Le Coran a associé le meurtre à l’idolâtrie pour l’horreur et la monstruosité de ce crime. L’idolâtrie est une atteinte à la religion. Le meurtre est une atteinte à la vie. L’islam est venu interdire l’effusion du sang. Il est venu déclarer que l’âme humaine est inviolable, que la vie humaine est sacrée. L’islam respecte l’âme humaine au point où il ne permet pas de porter atteinte au fœtus par l’avortement sauf s’il présente un danger pour la mère. L’islam a interdit de tuer, y compris les animaux par pure corruption sur terre ; une femme est entrée en Enfer pour un chat ! Parce qu’elle l’a enfermé jusqu’à sa mort. Elle ne l’a pas nourrit et ne l’a…

Dans cette vidéo, le professeur Moncef Zenati aborde une question récurrente sur l’héritage : pourquoi la part de l’homme est elle le double de celle de la femme ? Moncef Zenati : Titulaire d’une maîtrise en sciences islamiques, professeur à l’Institut Européen des Sciences Humaines de Château-Chinon et auteur de nombreux livres dont : « La sunna : mode d’emploi ». Enregistrer

Le droit musulman est une science dont l’objet est l’extraction des prescriptions juridiques à partir de leurs sources de références. Quelles sont ces sources ? Quelles sont les sources consensuelles et les sources soumises à la divergence ? Quelle est la légitimité juridique de chaque source et la façon de l’appréhender ? Toutes ces questions seront traitées à l’occasion du séminaire de formation qui sera dispensé par le professeur Moncef ZENATI. De prime abord, le thème peut paraitre compliqué mais il en est rien. Le thème est abordé de manière simple et non de manière technique. Le but de cette journée est de proposer un enseignement à la portée de tous sans en délaisser la qualité. La formation aura lieu samedi 26 avril 2014, de 9h à 12h et de 14h à 17h à l’hôtel KYRIAD (proche de la gare – derrière le Mc Donald). Les inscriptions se feront directement sur place. Une…