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 ‘Aïsha, que Dieu l’agrée, dit : « Le Messager de Dieu (saws) dit : « Quiconque apporte dans notre religion-ci une innovation qui lui est étrangère, son innovation doit être rejetée » (rapporté par al-Boukhari et Mouslim). Dans une autre version rapportée par Mouslim : « Quiconque accomplit une action non-conforme à notre religion, son action doit être rejetée ». Commentaire Ce hadith fait partie des fondements de l’islam. Il constitue une référence pour la validité des actions dans leurs formes, de même que le hadith « Les actes ne valent que selon les intentions qui les animent » est une référence pour la validité des actes selon leurs intentions. Par conséquent, de même que toute action qui ne vise pas l’agrément de Dieu, son auteur n’en tirera aucune récompense divine. Toute action non-conforme aux enseignements de Dieu et de Son Messager (saws) doit être rejetée, et tout ce qui est inventé en matière de religion, sans être instauré par Dieu ou Son…

La shari’a tient compte des idéaux moraux en soi, en abstraction de toute considération utilitariste. C’est dans ce sens qu’elle commande la douceur envers les animaux interdisant toute forme de maltraitance, bien que maltraiter les animaux ne provoque pas l’instabilité de la société. Ainsi, le respect des droits des animaux relève strictement de l’observation de la morale. Ceci relève de la justice, de la bienfaisance, de la miséricorde, et constitue une marque de piété. Plusieurs hadiths abondent dans ce sens : –          « Une femme fut châtiée pour avoir emprisonné un chat jusqu’ à ce qu’il mourut. Elle ne l’a ni nourri ni abreuvé étant donné qu’elle l’a empêché de sortir, et elle ne l’a pas non plus laissé libre pour qu’il se nourrisse des bestioles de la terre »[1]. –          Le Messager de Dieu, que la Paix et la Bénédiction de Dieu soient sur Lui, passa près d’un chameau dont les flancs…

Certains contemporains interdisent au musulman de lever les mains pour implorer Dieu. Ils vont jusqu’à considérer cette pratique comme étant une innovation « bid’a ». Pour se justifier, ils se réfèrent au hadith rapporté par al-Boukhari et Mouslim dans lequel Anas (rad) dit que le Prophète (saws) n’avait pas l’habitude de lever ses mains pour les invocations « dou’as » sauf pour la Prière de demande de pluie « istisqa » durant laquelle il levait ses mains si haut que l’on pouvait voir la blancheur de ses aisselles [1]. Or, il existe un très grand nombre de hadiths évoquant explicitement l’action de lever les mains pour les « dou’as ». En effet, le Prophète (saws) dit dans le hadith « Dieu est Bon et n’accepte que ce qui est bon », le cas de l’homme, qui, prolongeant son voyage, tout échevelé et poussiéreux, tend les mains vers le ciel (s’écriant) : « Seigneur ! Seigneur ! » alors que sa nourriture est illicite, sa boisson est…

Da’esh suscite beaucoup de curiosité et même d’enthousiasme. Mais qu’est-ce-que réellement l’État islamique Da’esh ? Dans cette vidéo, cheikh Moncef Zenati apporte une analyse de Da’esh à travers l’aspect juridique. Pour mieux comprendre ce qu’est l’État islamique, un retour sur l’Histoire est nécessaire. Revenons tout d’abord sur la notion du « califat » en islam. Beaucoup de groupes, et notamment les kharijites au temps de ‘Ali ibn Abu Talib, ont déclaré des califats et nommé des califes. En Andalousie, on a eu jusqu’à 6 califes. Donc, rien d’étonnant de voir aujourd’hui des hommes s’autoproclamaient califes , que ce soit pour Da’esh ou Boko Haram. Mais diriger les musulmans nécessite des conditions. ‘Omar ibn al Khattab a dit « Celui qui prête allégeance à quelqu’un sans consulter les musulmans, on ne peut pas lui prêter allégeance ni à lui, ni à celui qui lui a prêté allégeance ». Cheikh Moncef Zenati revient donc sur cette…

Le samedi 17 janvier 2015, Havre De Savoir organise un séminaire sur les branches du Sunnisme. Durant ce séminaire nous définirons le sunnisme et ces différentes branches. Nous aborderons et expliquerons des notions tels que le Asharisme, le Matouridisme, le Wahabisme et le Salafisme. Pour traiter ce sujet nous aurons l’honneur d’accueillir Cheikh Moncef Zenati, diplômé en sciences islamiques, enseignant à l’IESH de Château Chinon, et auteur de l’incontournable ouvrage : « La Sunna : mode d’emploi ». Pour en savoir plus rendez vous le samedi 17 janvier 2015, de 13h30 à 18h à la salle de L’UCJG du Havre – 153 Boulevard de Strasbourg, 76600 Le Havre. Les frais de participations sont de 5 € par personne. Pour assister au séminaire, veuillez vous inscrire à travers ce formulaire (inscription obligatoire). Chargement en cours…

Le troisième fondement de la grandeur est la capacité d’exécution, dans le sens de la capacité du grand homme à concrétiser son programme réformateur. On entend par-là la capacité de diffuser la prédication réformatrice dans un environnement hostile et de l’introduire dans les cœurs endurcis et dans les têtes obtuses jusqu’à les attendrir pour l’accepter, en supportant pour cela les fardeaux, les difficultés, les effrois et les peines.

En réalité, la capacité d’exécution du Prophète (saws) était hors paire. On ne pourrait réaliser son ampleur qu’en connaissant la nature de l’environnement dans lequel le Prophète (saws) a mené sa prédication.

Quant au deuxième fondement de la grandeur, à savoir, le niveau de créativité et la sublimité des principes apportés par les grands hommes, le Messager de Dieu (saws) le marqua des plus grandes empreintes. En effet, il posa les règles permanentes pour la vie individuelle, sociétale et politique. Il fonda cette vie, dans tous ses aspects, sur des organisations saines en soi et à même de garantir la réussite et le succès dans les différents champs de la vie intellectuelle et pratique conformément à l’aspiration naturelle des êtres humains. Il ancra tous les nouveaux principes réformateurs sur une terre vide en partant de rien, dans un climat violemment hostile.

Nous résumons ces fondations solides et couronnées de succès en disant que le Prophète (saws) a apporté l’organisation qui a pu associer la réalité aux valeurs idéales en les conciliant d’une manière extraordinaire et en organisant parfaitement les intérêts contradictoires de la vie sans négliger l’un des deux éléments contradictoires, car l’un comme l’autre constitue une force lorsqu’il est utilisé à bon escient.

Les grands hommes se distinguent dans différents domaines à travers lesquels apparaît leur grandeur et se manifestent leur sublimité et leur suprématie : Il y a les grands de la science, les grands de la guerre, les grands de la charité, les grands de la philosophie, et bien d’autres domaines qui sont des sources de la grandeur. La grandeur des grands hommes quelque soit l’origine de cette grandeur est fondée sur des éléments qui en sont les causes tout comme le tronc de l’arbre pousse sur les racines. Le niveau de la grandeur, son ampleur et sa pérennité sont en fonction de la force contenue dans les fondements et les sources de même que la force du tronc ainsi que sa grandeur et sa capacité de résister face aux vents et les intempéries sont en fonction de la capacité des ses racines à le nourrir et à le stabiliser. Et si…