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Il importe, pour comprendre la Sunna d’une manière saine et authentique, de s’assurer des vraies significations des termes utilisés par les textes prophétiques car le sens que nous donnons à un terme peut changer d’une époque à l’autre. Cela implique la nécessité de comprendre les termes utilisés dans la Sunna selon la signification qu’ils avaient à l’époque de la révélation et de s’y tenir. Comme cela impose d’être prudent et de ne pas donner à ces termes une signification contemporaine différente de leur définition originelle. L’enseignement ne se tire pas des mots mais de leur contenu. Statut juridique des photos et des images Ne pas respecter cette règle conduit inéluctablement à de nombreuses confusions. Nous pouvons facilement constater ceci en ce qui concerne les photos, les dessins et les images. Certains ont interdit farouchement toute forme de dessins et d’images représentant toute chose dotée d’une âme, les êtres humains et…

Certains enthousiastes font preuve d’une extrême intransigeance au sujet de la barbe la considérant comme une obligation, voire un fondement de la religion, interdisant catégoriquement son rasage qui serait une preuve de négligence et une marque d’impiété. Pour se justifier, ils prétendent que l’impératif employé dans le hadith évoquant la barbe impliquerait l’obligation, de même que tout impératif dans la Sunna impliquerait nécessairement l’obligation. Cette prétention est-elle vraie d’une manière absolue, ou peut-on admettre que l’injonction du Prophète (saws) peut impliquer la recommandation et l’orientation comme elle peut impliquer l’obligation ? Dire que l’impératif implique l’obligation d’une manière générale est fortement contestable. En effet, quiconque médite les ouvrages du droit musulman « fiqh » constatera des divergences provenant des interprétations différentes des injonctions et des interdictions et ce, depuis l’époque des compagnons. Par exemple : – Dieu dit : « … quand vous contractez une dette à échéance déterminée, mettez-la en écrit»[1] (2 : 282). Les dhahirites et l’imam…

Dans cette vidéo, cheikh Moncef Zenati répond à une question sur les limites de la rancune entre les musulmans. Rien ne vaut dans ce bas monde d’entacher la fraternité entre les musulmans, car c’est justement cette fraternité qui peut nous sauver dans l’au delà. Les musulmans doivent préserver l’unité car la division est une dure épreuve pour la communauté. Le premier pas vers l’unité et l’union est le fait de pardonner à ses frères et sœurs.

La plupart des musulmans en Occident n’ont autre choix que d’ouvrir des comptes dans les banques usuraires. Ces comptes génèrent des intérêts qui sont crédités sur ces mêmes comptes. Les musulmans se trouvent alors devant deux situations : soit ils laissent ces intérêts aux banques, et cela fait perdre de l’argent aux musulmans, soit ils les dépensent dans les œuvres de bienfaisance publiques. Puisque la prescription n’est pas liée au bien en soi mais à son acquisition ou à sa dépense, l’interdiction est limitée à celui qui l’a acquis d’une manière illicite. Ce qui est interdit concernant le bien usuraire, c’est que la personne l’utilise pour elle-même. Par contre, le dépenser pour les pauvres et les associations de bienfaisance n’est pas illicite. Par conséquent, le Conseil ne voit pas de mal à ce que les organisations de bienfaisance sollicitent les détenteurs de ces comptes pour leur donner ces intérêts, peu…

Abou Hourayra (rad) rapporte que le Messager de Dieu (saws) a dit : « Fait partie du bel islam de quelqu’un le fait d’éviter ce qui ne le regarde pas »

Hadith jugé « bon » (hasan) rapporté par at-Tirmidhi et autres.

Ce hadith constitue l’un des plus importants fondements de l’éducation et de la bienséance. Abou Mohamed ibn Abi Zeyd al-Qayrawani (m 386H), la référence malikite de son époque, dit : « L’essentiel des bienséances et du bon comportement découle de quatre hadiths : « Que celui qui croit en Dieu et au Jour Dernier ne dise que du bien ou se taise », « Fait partie du bel islam de quelqu’un le fait d’éviter ce qui ne le regarde pas », la parole qu’a dite le Prophète (saws) à l’homme venu lui demander conseil « Ne te mets pas en colère » et le hadith stipulant que « le croyant aime pour son frère ce qu’il aime pour lui-même » »