Chapitre 1
Définition :
Au sens étymologique, le terme « tahara » désigne la propreté dans le sens de l’absence de l’impureté.
Au sens terminologique, le terme « tahara » correspond à l’action de lever le « hadath » et d’éliminer l’impureté en vue de se permettre ce que le « hadath » ou l’impureté ont interdit tel que la Prière ou le « tawaf » autour de la Ka’ba.
Catégories de la pureté rituelle :
Premièrement : La pureté rituelle liée au « hadath » :
Le « hadath » correspond à tout état qui exige les grandes ablutions ou les ablutions tel que l’état de « janaba », les menstrues, le gaz intestinal, l’urine …
La pureté rituelle liée au « hadath » (taharatou-hadath) correspond donc à lever l’état de « hadath ».
La pureté rituelle liée au « hadath » est divisée en trois catégories :
Majeure : les grandes ablutions.
Mineure : les ablutions.
Substitution aux deux précédentes en cas d’incapacité de les réaliser : le tayammum.
Deuxièmement : La pureté rituelle liée à l’impureté « taharatoul-khabath » :
Le terme arabe « khabath » correspond à l’impureté. Aussi, la pureté rituelle liée à l’impureté « taharatoul-khabath » correspond à l’action d’éliminer l’impureté du vêtement du prieur, de son corps ou de l’endroit où il va prier.
« Taharatoul-khabath » est divisée en deux catégories :
Une purification aqueuse : lavage ou aspersion.
Une purification sèche : par essuyage comme dans le cas de « al-istijmar » (purification sèche après avoir fait ses besoins naturels), ou par essuyage et frottement comme dans le cas de la purification des chaussures.