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Dans cette vidéo cheikh Ahmed Jaballah, nous explique les finalités de la législation islamique (shari’a). Cette conférence fut donnée le Le 12 avril 2014, lors d’un Masterclass consacré à la Shari’a. Tous les savants à travers le temps s’accordent à dire que les prescriptions de la « shari’a » sont dans leur ensemble justifiées par une raison intelligible et visent à réaliser des finalités. Ils s’accordent également à dire que ces finalités sont en règle générale intelligibles et logiques à l’exception de quelques prescriptions d’ordre strictement cultuelles. L’intérêt que la « shari’a » vise à réaliser et à préserver n’est pas un intérêt purement profane comme appelle les détracteurs de la Religion, ni un intérêt purement matérialiste comme le veulent les anti-spirituels, ni un intérêt purement individuel comme le revendiquent les défendeurs du libéralisme, ni un intérêt exclusivement collectif à l’instar des marxistes, ni un intérêt limité à un territoire comme le veulent les…

Au sens étymologique, le terme arabe « bid‘a » est tiré du verbe « bada‘a » qui signifie : créer sans se référer à un modèle préalable. C’est dans ce sens que Dieu se qualifie dans le Coran de « badî‘u s-samâwâti wa Al-ard » (Créateur des cieux et de la terre). Le terme « bid‘a » correspond donc à « innovation », action de créer, d’inventer quelque chose de nouveau. Au sens terminologique, l’imam Ash-Shâtibî définit le terme « bid‘a » comme étant « une manière d’agir inventée dans le domaine de la religion, qui ressemble à une pratique cultuelle légale, dans l’intention de pousser à l’extrême l’adoration de Dieu ». Cette définition nous apporte des éléments de compréhension indispensables : Premièrement : D’après cette définition, la « bid‘a » correspond à l’innovation en matière de religion ; introduire quelque chose de nouveau dans le domaine de la religion. Dans ce sens, la « bid‘a » constitue un égarement qu’il faut rejeter conformément aux hadîth : « Celui qui introduit dans notre religion-ci une…

Je me permets d’ajouter ici une règle que je pense indispensable pour bien comprendre la Sunna : comprendre les hadiths à la lumière du développement des sciences modernes. Il ne s’agit point d’une invention de ma part. Les savants font allusion à cette règle pour illustrer le changement de « fatwa » en fonction du changement de connaissances.

En effet, nous avons, aujourd’hui, à notre disposition des connaissances que les savants anciens n’avaient pas. Ils ont donc fondé leurs jugements sur les connaissances dont ils disposaient à leur époque.

Dans cette vidéo, le professeur Tariq Ramadan nous parle de la vie du Prophète (que la paix et la bénédiction de Dieu soient sur lui), plus précisément de la période médinoise. Durant cette période, qui durée dix années, le Prophète (que la paix et la bénédiction de Dieu soient sur lui) s’est attaché à construire un État musulman. Tariq Ramadan est Docteur ès Lettres en Islamologie-Arabe, écrivain & Directeur du Centre de recherche pour la Législation Islamique et l’Ethique (CILE).

Certains enthousiastes font peuvent d’une extrême intransigeance au sujet de la barbe la considérant comme une obligation, voire un fondement de la religion, interdisant catégoriquement son rasage qui serait une preuve de négligence et une marque d’impiété. Pour se justifier, ils prétendent que l’impératif dans le hadith évoquant la barbe impliquerait l’obligation, de même que tout impératif dans la Sunna impliquerait nécessairement l’obligation. Cette prétention est-elle vraie d’une manière absolue, ou peut-on admettre que l’injonction du Prophète (saws) peut impliquer la recommandation et l’orientation comme elle peut impliquer l’obligation ? Dire que l’impératif implique l’obligation d’une manière générale est fortement contestable. En effet, quiconque médite les ouvrages de droit musulman « fiqh » constatera des divergences provenant des interprétations différentes des injonctions et des interdictions et ce, depuis l’époque des compagnons. Par exemple : 1-    Dieu dit : « … quand vous contractez une dette à échéance déterminée, mettez-la en écrit » (2 : 282). Les dhahirites et l’imam…

Dans cette vidéo, le professeur Moncef Zenati aborde une question récurrente sur l’héritage : pourquoi la part de l’homme est elle le double de celle de la femme ? Moncef Zenati : Titulaire d’une maîtrise en sciences islamiques, professeur à l’Institut Européen des Sciences Humaines de Château-Chinon et auteur de nombreux livres dont : « La sunna : mode d’emploi ». Enregistrer

Les facteurs d’adaptabilité et de flexibilité de la shari’a : Troisième facteur : la poly-interprétation des textes La plupart des textes du Coran et de la Sunna traitant de question subsidiaires furent élaborés de manière à supporter plusieurs interprétations et compréhensions. Ce qui contribua, avec les deux premiers facteurs, à l’apparition des différentes écoles de pensées relatives au droit musulman. Il n’est pas étonnant qu’il y ait au sein du droit musulman « fiqh » la place pour l’intransigeance d’Ibn ‘Omar et pour la souplesse d’Ibn ‘Abbas, la place pour un adepte du raisonnement par analogie comme Abou Hanifa, pour un traditionniste comme Ahmed et pour un littéraliste comme Daoud ! Ainsi, avons-nous vu l’apparition de l’école de la rationalité, l’école du hadith ainsi que les adeptes du littéralisme, les finalistes et ceux qui se situent entre les deux. Exemple du Coran Dieu dit dans le verset évoquant les ablutions: « … passez les mains humides sur la…

Omra Février 2014 – « Sur les traces de notre Bien-Aimé » Havre de Savoir à le plaisir de vous annoncer l’organisation d’une ‘Omra  aux lieux saint de l’islam du 24 Février au 6 mars 2014. Le prophète (saw) a dit : «La Omra (visite sainte) est un acte expiatoire des péchés. Le pèlerinage sincère n’a d’autre récompense que le Paradis ». (Rapporté par Boukhari, Mouslim et At-Tirmidhi) Le guide pour cette expérience inoubliable sera le professeur Moncef ZENATI. Il encadrera notre groupe à travers ses explications et ses enseignements notamment durant ses interventions conférences quotidiennes. Détails du séjour Séjour ‘Omra Du 24 février au 6 mars 2014 Départ depuis Paris Charles De Gaulle – Vol avec Saudi Airlines + Tous les transferts internes en Car Climatisé (Aéroport Médine – Hôtel à Médine – Hôtel à La Mecque – Aéroport Djeddah) + Hébergement avec Petit déjeuner (buffet) en chambre quadruple à Médine (4* et 200 mètres de…