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C’est une première en France métropolitaine. La société CFCI & Associés lancera dans le courant du mois d’avril une assurance-vie «charia compatible». C’est-à-dire con- forme à la loi islamique. L’assureur Allianz propose un produit équivalent depuis 2009, mais seulement sur le territoire de La Réunion.

Cette fois-ci, l’assurance-vie sera donc accessible à l’ensemble des particuliers français musulmans ou non. «La finance islamique, c’est d’abord un compartiment de la finance éthique», insiste Anouar Hassoune, ancien vice-président de l’agence…

La candidate du Front national, Marine Le Pen, en parle comme d’une évidence qu’il faudrait éradiquer : « Je veux interdire le halal dans les cantines scolaires », a-t-elle assuré à Strasbourg, le 12 février. Le ministre de l’intérieur, Claude Guéant, l’évoque comme une menace.

Le 2 mars, il a justifié son opposition au vote des étrangers lors des élections munici- pales par cette inquiétude : « Nous ne voulons pas que des conseillers municipaux étrangers rendent obligatoire la présence de nourriture halal dans les repas des …

Les musulmans ne sont plus les indigènes d’une époque révolue, n’attendant bien malgré eux qu’à être civilisés. Ils ne forment pas non plus une catégorie de citoyens qui ne méritent de la part des hommes politiques que des lois de circonstances. Ce sont des citoyens comme les autres, et dans notre République, leur liberté de consci- ence, qui va de pair avec le respect de leurs pratiques religieuses doit être garantie.

En 2010, le politologue Patrick Haenni parlait dans L’Islam de marché de jeunes en- trepreneurs européens fiers d’être musulmans et en phase avec leur époque. Nommé « Muslim Pride », ce phénomène a inspiré Raphaël Liogier, professeur de sociologie à Science-Po Aix, la création d’un mouvement du même nom.

Son objectif : rendre la culture musulmane tendance pour mettre fin à ce qu’il nomme la « paranoïa anti-musulmans ».

« Rien n’empêche d’acheter une mosquée en ayant recours à de l’argent dont l’ori- gine est illicite dont son propriétaire s’est purifié, à l’instar des intérêts accumulés au- près des banques usurières, ou d’un héritage légué par son père ou son grand-père. Il est interdit à celui qui a acquis cet argent d’en tirer profit.

Par contre, il est licite pour les pauvres et voies du bien dont les mosquées et ce qui s’y rapproche. Par ailleurs, une fatwa à ce sujet a été publiée par l’académie du droit musulman « majma’ al-fiqh al-islami » affilié à la ligue islamique mondiale. »

Nous poursuivons notre série de discours consacrée à la purification de l’âme ; à la purification de ce morceau de chair qui, s’il est sain, rend tout le corps sain, mais s’il est corrompu, corrompt tout le corps, il s’agit bien sûr du cœur. Les pieux prédécesseurs disaient : « Le cœur est un roi et les membres du corps sont ses soldats. Aussi, si le roi est bon, les soldats seront bons, mais s’il est corrompu, les soldats seront corrompus ».

Comment Mohammed, pouvait-il, dans son état de pauvreté, et appartenant à la classe moyenne de son peuple, réclamer la royauté et prétendre au pouvoir. Il n’avait ni richesse, ni autorité, ni armée, ni soutien ; il n’avait ni dispositions pour la poésie, ni l’élégance du style, ni la réputation de l’éloquence ; il n’avait rien qui put lui procurer une situation prépondérante parmi le peuple et l’élever jusqu’aux rangs de l’élite.

Or, quelle fut la force qui l’éleva au-dessus des hommes, qui fit que sa tête se dressa au-dessus des autres têtes, qui haussa sa volonté au-dessus des autres volontés…