Ô peuple ! Prêtez-moi une oreille attentive, car je ne sais pas si je serai encore parmi vous l’an prochain. Alors, écoutez ce que je dis avec beaucoup d’attention et transmettez ces mots à ceux qui ne pouvaient être présents aujourd’hui.
Hier, vendredi 15 Mars 2019, peu avant la prière du vendredi, une attaque terroriste, sans nom, contre deux mosquées néo-zelandaises, a coûté la vie à une quarantaine de fidèles musulmans. Le même jour, quelques heures après ce terrible événement, Madame Catherine Blein, publie sur son compte Twitter : « Tuerie en New Zealand : œil pour œil… ». Le massacre de 49 musulmans dans la mosquée de Christ Church, ainsi que les nombreux blessés – enfants, femmes et hommes – seraient justifiés selon elle. Le simple fait de pouvoir tenir ses propos insultants et irrespectueux pour les victimes et leurs familles, marque une fois de plus la banalisation d’un discours de haine que nous ne tolérons pas. Les musulmans de France sont profondément indignés et choqués par cette publication. Nous appelons les responsables de notre pays à condamner ces propos inadmissibles. Ces propos feront l’objet de poursuites pénales, d’autant plus…
Les musulmans célèbrent deux fêtes principales dans l’année : « ‘Aïd à al-fitr » (la fête de la rupture du jeûne annonçant la fin du mois de Ramadan) et « ‘Aïd al-adha » (la fête du sacrifice en commémoration du sacrifice du prophète Ibrahim, que la Paix de Dieu soit sur lui). Mais les fêtes en islam ne sont pas de simples occasions pour organiser des cérémonies festives ou pour se réunir autour d’un festin bien que cela en fasse partie. En effet, au-delà de leur dimension festive, l’islam vise à réaliser à travers ces deux fêtes des objectifs d’ordre spirituel et humanitaire. Dimension spirituelle de l’Aïd La dimension spirituelle se manifeste à travers l’Aïd dans la mesure où cette fête commence par la célébration de la Prière, par le « takbir » (dire allahou akbar », le « tahlil » (dire la ilaha illallah), le « tahmid » (dire al-hamou lillah). La fête de l’Aïd en islam est ornée d’invocations. Les…
Dans quel camp es-tu ? Tout dépend de l’endroit où tu te situes. Jean Moulin était un terroriste pour les allemands, et il était un héros pour les français. Quant à nous musulmans, il était un héros car il était dans le camp de la justice et de la résistance face à l’injustice. Et ceci est la position des musulmans dans toutes les circonstances. Nous sommes pour la justice et nous combattons toute forme d’injustice, même lorsqu’elle est commise par les nôtres.
La da’wa (prédication) est large. Le musulman s’engage dans la da’wa à travers différents moyens. Et il est clair qu’il peut s’allier avec les non-musulmans lorsqu’il s’agit de défendre une cause juste et de défendre des valeurs communes. Cette alliance avec les non-musulmans est logique surtout lorsqu’on connait la vie des Prophètes, qui eux aussi se sont engagés pour combattre l’injustice avec des gens qui ne partageaient pas leur religion. C’est le cas notamment du Prophète Youssouf dans le gouvernement de Pharaon. L’humanitaire, l’écologie sont autant de causes et de valeurs communes que nous partageons avec les non-musulmans, et il est de notre devoir d’y participer.