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Allah (swt) dit : « La course aux richesses vous distrait, jusqu’à ce que vous visitiez les tombes. Mais non ! Bientôt, vous saurez ! Encore une fois ! Bientôt, vous saurez ! Si seulement vous saviez de science certaine, [vous ne seriez pas distraits]. Et vous verrez l’Enfer. Certes, vous le verrez avec l’œil de la certitude. Puis, vous serez interrogés ce jour-là sur les bienfaits. »  Sourate 102, At-Takâthur (la course aux richesses) Cette sourate est dédiée exclusivement à la promesse, l’avertissement et la menace [d’Allah], elle est donc une exhortation suffisante pour ceux qui la comprennent. Lorsqu’Allah (swt) dit « La course aux richesses vous distrait » cela signifie que vous ne serez pas excusés pour cette distraction, car la distraction est de deux types : volontaire et involontaire. Si elle est volontaire, la personne est responsable et si elle est involontaire, la personne est excusée, comme dans la parole du Prophète (saws) à…

Si tu veux tirer profit du Coran, tu dois le réciter et l’écouter de tout ton cœur, tendre l’oreille et considérer que c’est à toi que s’adresse Celui qui parle. C’est une parole émanant de Lui, qui t’est adressée et qui a été transmise par Son Prophète (saws). Allah (Exalté soit-Il) dit : « Il y a bien là un rappel pour quiconque a un coeur ou prête l’oreille (aux versets d’Allah) lorsqu’il est présent. » (Sourate Qâf, Verset 37) Ce verset montre de la manière la plus concise, la plus claire et la plus évidente que le plein effet (du Coran) nécessite : (L’existence) préalable (d’une parole) influente, Un réceptacle prompt à l’accepter, Une condition nécessaire pour que (cette parole soit suivie) d’effet, Et la levée de tout obstacle Sa Parole « Il y a bien là un rappel » fait référence à tout ce qui a précédé du début de la sourate jusqu’à…

La législation musulmane « shari’a » se distingue du droit positif par le fait qu’elle est de source divine, ce qui attribue à ses lois une sacralité incomparable et projette dans les cœurs de ceux qui s’y réfèrent son amour et son respect ; un respect qui émane de la conviction de sa perfection, de sa hauteur et de son éternité et non pas de la crainte d’un pouvoir exécutif et de ses dispositifs. En effet, le Législateur de ces lois n’est pas un homme limité par l’imperfection humaine, influencé par des facteurs relatifs à l’espace, au temps et au contexte ou par des éléments de l’ordre de l’hérédité, de l’humeur, des passions et des émotions. Son Législateur est celui qui détient la création et l’ordre de l’univers. La Maître de tout ce qui s’y trouve. Celui qui a créé les gens et connaît parfaitement ce qui leur est bénéfique, ce qui les…

Il est de notre devoir d’attirer l’attention sur la nécessité de définir certaines notions et d’éclaircir les termes qui suscitent une certaine polémique, en évitant les détails qui ont fait l’objet de plusieurs ouvrages spécifiques. Je tiens donc à tirer l’attention sur les points suivants :

Il est nécessaire de faire la distinction entre le sens littéral de l’innovation « bid’a » et son sens terminologique. En effet, l’innovation au sens littéral du terme ne constitue pas forcément une cause d’égarement menant à l’Enfer.

Il s’agit de croire aux livres que Dieu a fait descendre sur Ses Prophètes et Messagers de la même façon qu’il a fait descendre le Coran sur Mohammad (saws). Dieu a mentionné certains de ces livres dans le Coran mais il en est d’autres que Dieu n’a pas cités. Les livres cités dans le Coran sont : 1-      La Torah révélée à Moussa (Moïse). Dieu dit : «  Nous avons fait descendre la Torah dans laquelle il y a guide et lumière. C’est sur sa base que les Prophètes qui se sont soumis à Allah, ainsi que les rabbins  et  les docteurs jugent les affaires des juifs. Car on leur a confié la garde du Livre d’Allah, et ils en sont les témoins » (5 : 44). 2-      L’Evangile (Al-Ingile) révélée à ‘Issa (Jésus). Dieu dit : «  Et Nous avons envoyé après eux Jésus, fils de Marie, pour confirmer ce qu’il y avait…

Y a-t-il une place pour le féminisme dans l’islam ? Entretien avec Zahra Ali, doctorante en sociologie à l’EHESS et à l’Institut français du Proche-Orient.

Zahra Ali, chercheuse d’origine égyptienne et auteur de « Féminismes islamiques », travaille sur l’émergence d’une dynamique féministe musulmane en Occident et dans le monde musulman. Elle réfute toute soumission de la femme dans le port du voile. Interview.

Plusieurs versets éparpillés dans le Coran exposent d’une manière forte et explicite les fondements des droits de l’homme. Mais le premier texte considéré comme une déclaration des droits de l’homme est le discours donné par le Prophète (saws) à l’occasion du Pèlerinage d’adieu devant environ cent vingt mille musulmans rassemblés tous au Mont ‘Arafat.

Dans ce discours, il posa les bases des droits de l’homme en rendant sacrés et inviolables la vie, les biens, et l’honneur. Il prit Dieu et les gens pour témoins de ceci, et recommanda la bonté envers les femmes.