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Le chapitre de la science (religieuses)

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Le mérite des hommes versés dans les sciences religieuses

Abû ‘Abd Allâh Ahmad Ibn Hanbal a dit :

« Louanges à Dieu qui a suscité à toute époque un restant de gens de science. Ils appellent les égarés à la guidance et empêchent la dévastation. Ils revivifient les morts grâce au Livre de Dieu, les ignorants et les dévastateurs grâce à la Sunna du Prophète (saws). Combien d’âmes tuées par Satan ont-ils revivifiées ! Combien d’égarés, d’errants, ont-ils guidés ! Comme est bonne leur influence sur les hommes !

Ils empêchent que la religion de Dieu soit altérée par les fanatiques, usurpée par les tenants du Faux qui ajoutent foi aux innovations infâmes, qui sèment le trouble, qui divergent à propos du Livre de Dieu, qui parlent sur Dieu, contre Lui (glorifié soit Dieu, tellement au-dessus de ce qu’inventent les injustes !) et contre Son Livre, sans la moindre science2. »

Etudier les sciences religieuses est une obligation pour tous

Abû ‘Abd Allâh Ahmad Ibn Hanbal a dit :

« Les hommes ont plus besoin d’étudier les sciences religieuses que de boire et manger. Car on a besoin de se nourrir et de se désaltérer une ou deux fois par jour, alors que l’étude des sciences religieuses est nécessaire à chaque respiration. »

Puis Ahmad a ajouté : « Nous rapportons d’après Ash-Shâfi’î le propos suivant :  » Etudier les sciences (religieuses) est plus méritoire que de prier en surérogation3. »

L’étude des sciences religieuses est la meilleure des œuvres

Un homme demanda à Ahmad Ibn Hanbal quelle était l’œuvre la plus méritoire. Celui-ci répondit : « c’est l’étude des sciences (religieuses). – En ce qui concerne quelle personne ? reprit l’homme. – En ce qui concerne la personne qui est sincère dans ses intentions. – Et comment corriger ses intentions ? – En visant à se faire humble en cette matière et en cherchant à repousser l’ignorance qui est en soi4. »

Rapporter les Textes ou les comprendres d’abord ?

Yahyâ Ibn Ma’in dit un jour à Ahmad Ibn Hanbal, alors qu’il marchait derrière l’âne d’Ash-Shafi’î :

« Ô Abû ‘Abd Allâh, tu délaisses le hadith de Sufyân, malgré la supériorité (de son sanad), pour marcher derrière l’âne de ce jeune homme et écouter ses enseignements! » Et Ahmad de lui répondre : « Si tu en avais conscience, tu marcherais de l’autre coté (de son âne). Si le rapport de Sufyân m’échappe par la supériorité (de son sanad), je peux  toujours le rattraper par (un sanad) inférieur. Tandis que si le raisonnement de ce jeune homme m’échappe, je ne pourrais jamais le rattraper, ni par (un sanad) supérieur, ni par (un sanad) inférieur !5″

A mauvaise question, mauvaise réponse

Al-Marwazî a dit :

« On questionna un jour l’imâm Ahmad Ibn Hanbal à propos de Gog et Magog : sont-ils musulmans ? Celui-ci répondit à l’auteur de la question : « t’es-tu rendu maître des sciences religieuses pour me poser une question pareille ? » »6

Faire « en vue de Dieu » est une condition trop dure

On demanda à l’imâm Ahmad Ibn Hanbal : « Tu as recherché la science en vue de Dieu ? » Il répondit : « La rechercher en vue de Dieu est une condition trop dure; plutôt il m’a été donné d’aimer une chose et je l’ai réunie7. »

La rançon de la science

‘Abd Allâh Ibn Ja’far a dit :

« J’ai entendu Ahmad Ibn Hanbal, alors qu’on le questionnait à propos d’un homme qui multipliait la mise par écrit du hadith, dire : « Il convient qu’il multiplie la mise en application du hadith en proportion de sa mise par écrit. » Puis il a jouta : « Il en est de la science comme des biens : augmentent-ils, que l’impôt à payer augmente dans la même proportion !8″ »

Source : « Quelques paroles édifiantes » De Ahmed Ibn Hambal, Ibn Taymiya et Ibn Qayyim Al Jawziyya. Maison d’édition ENNOUR

2 « Manâqib Al-Imâm Ahmad » (167).

3 « Madârij As-Sâlikîn » (2/470).

4 « Al-Âdâb Ash-Shar’iyya » (2/38).

5 « Ihyâ’ ‘Ulûm Ad-Dîn » (1/191).

6 « Al-Âdâb Ash-Shar’iyya » (2/72).

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