Comprendre l'Islam

La fraternité musulmane : fondements et obstacles

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L’islam est venu construire la société saine, de même qu’il est venu construire l’individu sain. Or, la société saine que l’islam est venu construire est fondée tout d’abord sur la fraternité musulmane. Dieu dit : « Les croyants ne sont que des frères » (49 : 10). Ainsi, les croyants ne peuvent être que des frères les uns des autres. S’ils ne ressentent pas cette fraternité, s’ils ne la concrétisent pas entre eux, ils doivent remettre leur foi en question car leur foi est certainement défaillante, puisque le croyant est le frère du croyant, et le musulman est le frère du musulman.

Cette fraternité musulmane sur laquelle est fondée la société musulmane est fondée sur des éléments fondamentaux :

Premièrement : l’égalité

L’islam est venu éradiquer tous les facteurs qui ont divisé les êtres humains. Il est venu proclamer cette vérité : « Ô hommes ! Nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle, et Nous avons fait de vous des nations et des tribus, pour que vous vous entre-connaissiez. Le plus noble d’entre vous, auprès de Dieu, est le plus pieux » (49 : 13)

En effet, le Créateur est le même pour tous, la matière dont tout le monde est créé est la même : d’un mâle et d’une femelle. Pourquoi les uns manifestent-ils donc une quelconque supériorité sur les autres ? Point de distinction si ce n’est par la piété. Mais, la piété est relative au cœur. Elle honore le pieu uniquement auprès de Dieu. Il n’appartient à personne de dire : je suis pieu, honorez-moi pour ma piété. Et d’ailleurs, le pieu ne dit pas de lui-même qu’il est pieu, et le Messager de Dieu, que la Paix et la Bénédiction de Dieu soient sur lui, dit : « la piété est ici » en indiquant sa poitrine.

Ce verset déclare que les distinctions sociales ne sont pas fondées sur l’origine ethnique mais sur l’utilité commune et les qualités humaines. Le Prophète, que la Paix et la Bénédiction de Dieu soient sur lui, dit : « Le meilleur des hommes, est le plus utile aux hommes » (rapporté par ad-Daraqotni).

Lors de son pèlerinage d’Adieu, en s’adressant à la masse des pèlerins, il dit : « Ô hommes ! Votre Seigneur est Un, et votre père est un. Nul préférence n’est accordée à l’arabe par rapport au non arabe, ni au non arabe par rapport à l’arabe, ni au noir par rapport au rouge, ni au rouge par rapport au noir, qu’en fonction de la piété » (rapporté par al-Bazzar).

Tous les humains s’associent dans la servitude à Dieu. Tous sont les enfants d’Adam, pourquoi certains se sentiraient supérieurs aux autres ? Nul ne pourrait revendiquer une quelconque supériorité à raison d’une filiation, d’une richesse, d’une ethnie ou d’une couleur.

Deuxièmement : l’amour

Si je suis ton frère et si tu es mon frère, nous devons nous aimer les uns les autres. Je suis une partie de toi et tu es une partie de moi, ce qui te réjouit me réjouit et ce qui t’affecte m’affecte. Je me réjouis lorsque qu’un bien te touche, et je m’attriste lorsqu’une épine te pique. Telle est la fraternité. Tel est l’amour.

Le Prophète, que la Paix et la Bénédiction de Dieu soient sur lui, a exprimé ceci en disant : « L’un de vous ne serait véritablement croyant jusqu’à ce qu’il aime pour son frère ce qu’il aimerait pour lui-même » (rapporté par al-Boukhari et Mouslim). Par conséquent, le véritable croyant n’aime pas pour son frère ce qu’il n’aimerait pas pour lui-même. Ainsi, si tu aimes la richesse pour toi-même, aime-la pour ton frère. Si tu aimes le savoir pour toi-même, aime-le pour ton frère. Si tu aimes la discrétion pour toi-même, aime-la pour ton frère. De même, si tu n’aimes pas l’échec pour toi-même ni pour les tiens, ne l’aime pas pour ton frère ni pour les siens. Si tu n’aimes pas la médisance à ton encontre, ne l’aime pas à l’encontre de ton frère. Si tu n’aimes qu’on dévoile tes défauts, ne dévoile pas ceux de ton frère.

Le degré inférieur de la fraternité est le fait d’avoir un cœur sain vis-à-vis de ton frère ; un cœur pur de toute animosité, de toute jalousie et de toute rancœur.

Puis le musulman s’emploiera à développer cette fraternité et cet amour jusqu’au plus haut niveau de la fraternité qui est l’altruisme : faire passer ton frère avant ta propre personne, faire passer ses besoins avant tes propres besoins, lui offrir ce dont tu as besoin, veiller pour qu’il dorme, te fatiguer pour qu’il se repose, ainsi étaient les compagnons du Prophète, que la Paix et la Bénédiction de Dieu soient sur lui. C’est ainsi que Dieu a décrit les médinois : « qui les préfèrent à eux-mêmes, mêmes s’il y a pénurie chez eux » (59 : 9). On décrivait, d’ailleurs, les médinois en disant : « Ils étaient nombreux dans l’adversité, peu dans la convoitise ».

Lors de la bataille d’al-Yarmouk, un certain nombre de musulmans furent grièvement blessés. Al-Harith ibn Hichem demanda à boire. Lorsqu’on lui apporta de l’eau, il vit ‘Ikrima ibn Abou Jahl, il dit : « Donne-la à Ikrima ». Lorsque ‘Ikrima prit l’eau, il vit ‘Ayyash ibn Abi Rabi’a, il dit alors : « Donne-la à ‘Ayyash ». A son tour ‘Ayyash dit : « Donne-la à al-Harith ». Avant que l’eau ne parvienne à al-Harith, ce dernier mourut. ‘Ikrima mourut également avant que l’eau ne lui parviennent, de même que ‘Ayyash.

Telle est la fraternité. La fraternité est égalité, la fraternité est amour …

Troisièmement : l’unité

La fraternité est également unité. L’islam est fondé sur la parole de l’unicité et sur l’unicité de la parole. Mon frère et moi, nous sommes qu’un. Il nous est interdit de nous diviser. Dieu dit : « Et cramponnez-vous ensemble au « habl » (câble) de Dieu et ne soyez pas divisés ; et rappelez-vous le bienfait de Dieu sur vous : lorsque vous étiez ennemis, c’est Lui qui réconcilia vos cœurs. Puis, par Son bienfait, vous êtes devenus frères » (3 : 103), « et nous vous disputez pas, sinon vous fléchirez et perdrez votre force » (8 : 46)

L’unité est une exigence de la fraternité. Nous ne devons pas nous divisons, et l’unité exige d’oublier ce qui nous sépare et de se rappeler de ce qui nous unit.

Il n’y pas de mal à ce que nos avis divergent, mais nos cœurs doivent restés unis. Notre qibla est la même, notre Seigneur est le même, notre Prophète est le même, notre Livre est le même, nos actes d’adoration sont les mêmes, notre législation est la même : « Cette communauté, la vôtre, est une seule communauté, et Je suis votre Seigneur, craignez-Moi donc » (23 : 52).

Quatrièmement : L’entraide

La fraternité implique l’entraide. Le frère doit aider son frère. Comment serais-je ton frère et serais-tu mon frère si l’un n’aide pas l’autre dans les moments difficiles ? Dieu dit : « Entraidez-vous dans l’accomplissement des bonnes œuvres et de la piété » (5 : 2).

Aide ton frère comme tu le peux si jamais il a besoin de ton aide matérielle ou morale. Ne fais pas économie de tes biens, de ta personne et de ton temps pour lui venir en aide. Tu es un soutien pour ton frère, de même qu’il est un soutien pour toi : « Le croyant est pour le croyant telle une construction dont les pierres se soutiennent les unes les autres » (rapporté par al-Boukhari et Mouslim)

Cinquièmement : L’assistance mutuelle

La fraternité exige de porter assistance à ton frère lorsqu’il te la sollicite. Le Prophète, que la Paix et la Bénédiction de Dieu soient sur lui, dit : « Le musulman et le frère du musulman, il ne fait pas preuve d’injustice envers lui et ne l’abandonne pas » (rapporté par al-Boukhari) Le musulman ne commet pas d’injustice à l’encontre de son frère. L’injustice est prohibée, même à l’encontre d’un non-musulman. Il ne l’abandonne et ne le délaisse pas dans les moments critiques. « Les croyants sont à l’image d’un même corps. Si l’un de ses membres souffre, c’est tout le corps qui souffre » (rapporté par al-Boukhari et Mouslim). La fraternité implique donc une unité physique. Le Prophète, que la Paix et la Bénédiction de Dieu soient sur lui, dit : « Assiste ton frère, qu’il soit oppresseur ou opprimé » Les compagnons dirent : « Nous l’assistons certes s’il est opprimé, comment l’assister s’il est oppresseur ? » Etant donné les valeurs que l’islam leurs a inculqués, les compagnons s’étonnèrent des propos du Prophète, que la Paix et la Bénédiction de Dieu soient sur lui. Assister l’opprimé relève du bon sens, mais comment assister l’oppresseur ? Le Prophète, que la Paix et la Bénédiction de Dieu soient sur lui : « En l’empêchant de commettre l’injustice, cela est pour lui une assistance » (rapporté par al-Boukhari). En effet, lorsque tu empêches ton frère de commettre une injustice, tu l’as aidé à combattre son âme incitatrice au mal, à lutter contre ses passions, contre son instinct et contre son démon.

Ton véritable frère est celui qui est constamment à tes côtés, qui nuit à sa propre personne pour ton bien, et qui lorsque les moments d’adversité te brisent, se disperse pour te rassembler.

Sixièmement : L’indulgence

L’indulgence est l’un des éléments constitutifs de la fraternité sur laquelle l’islam a fondé la société musulmane. Pardonne à ton frère, maintenir les liens avec ceux qui les ont rompus, donne à celui qui a refusé de te donner, offre à celui qui t’a privé, pardonne à celui qui fait preuve d’injustice vis-à-vis de toi, fais du bien à celui qui t’a fait du mal, fais preuve d’indulgence à l’égard de l’insolent. N’agis avec les gens avec réciprocité. Ne réponds à la mauvaise action par une mauvaise action. Sois indulgent avec tes frères à l’instar du verset : « Repousse le mal par ce qui est meilleur ; et voilà que celui avec qui tu avais une animosité devient tel un ami chaleureux » (41 :34). On interrogea Anas ibn Malik, que Dieu l’agrée, au sujet de ce verset : que signifie-t-il ? Il dit : « C’est un homme qui lorsque son frère l’insulte dit : « Si tu dis vrai, que Dieu me pardonne, et si tu mens, que Dieu te pardonne ».

Les obstacles de la fraternité

Il y a des obstacles qui altèrent la fraternité ; des obstacles internes, psychologiques et des obstacles externes.

Les obstacles internes de la fraternité

Premièrement : l’égoïsme

L’égoïsme est la pire des choses qui puisse toucher l’être humain. Le Moi. Le fait dire : Moi, et que périsse le monde.

Sache que tu es une partie d’un tout. Tu es un membre d’un corps, tu n’as de vie que par la vie du groupe. Tu es faible par toi-même, fort par tes frères. Tu dois donc fondre dans la société telle une bougie qui fond pour illuminer autour d’elle. Il n’y a pas de place à l’égoïsme en islam. Le musulman n’est pas égoïste.

Deuxièmement : le chauvinisme

Faire preuve de chauvinisme pour sa famille, sa tribu, son quartier, sa ville, son pays, son courant de pensée … ce chauvinisme ne fait pas partie de l’islam. Le Prophète, que la Paix et la Bénédiction de Dieu soient sur lui, dit : « Ne fait pas partie de nous, celui qui appelle à un chauvinisme. Ne fait pas partie de nous, celui combat par chauvinisme. Ne fait pas partie de nous, celui qui meurt pour un chauvinisme » (rapporté par Abou Daoud)

Troisièmement : L’arrogance

Le fait que l’être se considère supérieur aux autres. Avoir une extrême considération de soi et mépriser les autres. Accorder une excessive importance pour son action tout en méprisant l’action des autres. L’arrogant est tel un homme qui se tient au sommet d’une montagne : il voit les gens petits, mais les gens le voient également petit. Le Prophète, que la Paix et la Bénédiction de Dieu soient sur lui, dit : « Il suffit à quelqu’un pour être mauvais de mépriser son frère musulman » (rapporté par Mouslim).

Quatrièmement : la conjecture et la suspicion

Parmi les fléaux qui ont touché la société figure la conjecture et la suspicion alors que Dieu dit : « Ô vous qui avez cru ! Evitez de trop conjecturer sur autrui car une partie des conjectures est péché » (49 : 12). Ne pense que le plus grand bien de ton frère. Interprète ce qu’il fait de la meilleure des façons. Interprète ce qu’il dit de la meilleure des façons. Pourquoi l’accuser de ce que tu ne ferais pas ? Pourquoi supposer que sa foi est plus faible que la tienne ? Lorsque ‘Aïsha fut calomniée, L’épouse d’Abou Ayyoub al-Ansari dit à son mari : « As-tu entendu ce qu’on dit sur ‘Aïsha ? » Il dit : « Oui, et c’est du mensonge, le ferais-tu, ô Oum Ayyoub ? » « Non, par Dieu, répondit-elle, je ne pourrais pas le faire » Il dit alors : « ‘Aïsha est meilleure que toi ! » Si chacun pensait vraiment que son frère n’est pas moins pieux ni scrupuleux que lui, cela mettrait certainement fin à la conjecture et à la suspicion.

Les obstacles externes de la fraternité

Il existe des obstacles externes qui déchirent la fraternité et qui anéantissent tout rapport fraternel entre les musulmans. Il s’agit de facteurs qui divisent la communauté que certains suscitent de temps à autre. Dans chaque société, dans chaque pays on crée des facteurs de division sur des bases religieuses : musulmans et chrétiens. S’il n’y a pas de facteurs religieux, on suscitera des causes raciales : Arabes et Kurdes, Arabes et berbères, des causes géopolitiques : le Nord et le Sud, comme au Soudan, ou des causes idéologiques : celui-là est un Frère Musulman, celui-ci est salafi, l’autre est tabligh, l’autre est soufi, l’autre est ash’arite, l’autre wahhabite …

Malheureusement, nous les musulmans, nous sommes très réceptifs à ces facteurs destructeurs et si nous sommes divisés, c’est parce que nous sommes divisibles.

Cette division est inacceptable. Nous partageons tous la même religion, la même foi. Notre objectif à tous est Dieu, notre modèle est le Prophète, que la Paix et la Bénédiction de Dieu soient sur lui, et notre voie est la voie de notre Prophète, que la Paix et la Bénédiction de Dieu soient sur lui. Nous sommes tous des frères en dépit de nos divergences. Travaillons ensemble dans ce qui nous unit, respectons nos divergences et que les uns portent aux autres un amour fraternel.

Moncef Zenati

3 Comments

  1. Trop d’incomprehension entre les Musulmans, trop de massacre entre une meme foi.
    Suites, cheeites, salafistes, freres Musulmans…. freres veux dire une meme foi, un meme objectif….

    Chacun a sa facon de voir et pratiquer a sa maniere, et nul n’a droit d’imposer quoi que ce soit?
    Le jugement appatient a Dieu tous puissant, et non aux indivivus, qui veulent tous faire a leurs manieres, et suisvant la foi, qu’elle eux pratiquent??

    On me suppriment pas des personnes, parceque leurs fois n’est pas similaires a la tiennent….l’Islam c’est a l’unissons de tout hetre Musulman…

    Et le respect, pour les non Musulmans….C’est on donnant le Bon exemple, qu’ un non musulman, peux devenir musulman???

    La c’est vraiment pas le cas? Massacrent des communautes chretiennes?
    Sur qu’elle exemple vous pratiquez ces abominations???? Certainement pas sur l’exemple de notre Prophete SWS.

    Ne vous tuez pas les uns les autres, ce devoir d’oter la vie, n’appartient qu’au tous puissant? Soyez Musulmans, Bons, justes et correctes et l’Islam triophera…..Salem Allaikoms…

  2. Tiphany (leila) Reply

    As salam aleykoum wa rahmatoullah wa barakatouh. tu as entierement raison bozkan. Plus j apprend reellement sur ce ki se passe en egypte principalement. Plus je me rends compte par la grace d ALLAH ke jetais plus ke ignorante de chez ignorante. Jetais meme pas o courant ken egypte il y avait freres musulmans dun cote et salafistes de lotre. Pr moi freres musulmans voulait juste dire freres mdr je ne savais pas ke cetait un otre courant de l islam. Jen apprend des choses. Bref alors moi jai trouve la meilleure et unique solution pr gagner contre le gouvernement egyptien et montrer ki sont les meilleures : UNISSEZ vous AVEC les SALAFISTES. Eh oh on est tous musulmans freres et soeurs. Pr moi jaime ttes les soeurs et mes freres en ALLAH. Ke la soeur ou le frere en kestion soit salaf, freres muslim, wahabbisme ou otre courant ke je ne connais pas je les aime kan meme car les bases de l islam et le fait kil soit musulman ne change pas ce sont seulement les divergences d opinions. Et les muslims ki oseraient dire toi tes pas ma soeur ou je taime pas parce ke t salaf ou frere muslim ou wahhabisme je comdamne plus que FERMEMENT. Je lui repondrais eh oh c ta soeur et ton frere, ce sont des musulmans et les bases piliers de l islam ne change pas c simplement les visions et sa seul ALLAH jugera et pourra trancher car notre science a ts les etres humains est limite. Moi kon me dit je suis le minhaj salaf, freres muslim, wahabisme jamais je me permettrai de faire la guerre contre eux et dire ke ce nest paq mes freres et soeurs car ALLAH regarde jaurais trop peur de sa colere et de son jugement. Serieusement vous voulez arretez ces guerres en egypte et gagnez contre les non muslims et avoir en mm temps l amour la grace et victoire de DIEU? Arretez avec votre orgueuil et unissez vous avec vos freres. D une ALLAH sera content de vous revoir uni freres et vu ke chacun detient un pouvoir en s unissant vs doublez votre pouvoir contre les non muslim et vous aurez non seulement gagner mais en plus ALLAH sera content. Reflechissez svp mes soeurs et mes freres . Moi de voir ttes ces divergences entre muslims me fond le coeur. A chak fois jarrete pas de demander aux soeurs pourkoi tant de divergences et mepris entre muslims, pr moi koi kil en soit vous etes TOUS mes freres et mes soeurs et bienvenue. Meme si mn coeur a deja trouver sa voie le minhaj salaf car pr moi c celle ki me convient et la plus droite mais j accepte TOUS mes freres et soeurs quelque soit leurs points de vues. Moi dans mn groupe de soeurs il y a des salafs et freres muslims enfin chacune a son opinion et pourtant l uoif on se retrouve tjrs ttes ensemble et on saime toutes malgre nos differences courants. C sa la VRAIE fraternite de l islam a la base et vs en etes loin. Vs vs unissez ak les non muslims et vos propres freres parcekil na pas vos opinions vous ne vous unissez pas. Honte sur vous. Les non muslim nont pas vos points de vues non plus et vs vs unissez et les salafs ou otre non. Jai mal o coeur jarrete le commentaire la parce ke je commence a avoir mal la salam.

  3. selamoun aleykoum

    Oustade c est tres beau la fraternıte musulmane en theorıe maıs sı seullement sa pouvaıt etre vraıe en pratıque, quand on regarde les musulmans en Palestıne, et en Syrıe, et en Egypte on a une mauvaıse pratıque de cette theorıe n est ce pas ? ?

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